Acromégalie : Comment faire le diagnostic ?

AcroTest

L’ACROTest ne remplace en aucun cas une consultation médicale.
Si vous avez coché au moins 3 cases, il est vivement conseillé de : Consulter votre médecin traitant ou un endocrinologue afin d’accéder aux tests sanguins qui permettent d’accéder au diagnostic.

Qui consulter ?

Du fait de la rareté de la maladie, L’association Acromégales, Pas Seulement… vous recommande de consulter un endocrinologue qui soit expert de la maladie :

Le centre coordonnateur HYPO qui est le Centre de référence des Maladies rares d’origine Hypophysaire (CRMR) labellisé en octobre 2006 par le Ministère de la santé dans le cadre du premier Plan National Maladies Rares.
Coordonné par le Pr Thierry Brue (Service d’Endocrinologie, Diabète et Maladies Métaboliques, Hôpital de la Conception, Marseille)

Trois sites constitutifs :

  • Service d’endocrinologie de Kremlin Bicêtre, coordonné par le Pr Philippe Chanson
  • Service d’endocrinologie de Lyon, coordonnée par le Pr Gérald Raverot
  • Service d’endocrinologie Angers, coordonné par le Pr Régis Coutant

– 29 centres de compétence : Services d’endocrinologie d’Amiens, APHP Boulogne, Cochin, Necker, La Pitié Salpêtrière, Robert Debré, Saint-Antoine, Besançon, Bordeaux, Bretagne Nord-Brest, Caen, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Lille, Limoges, Montpellier, Nancy, Nantes, Nice, Reims, Rennes, La Réunion, Rouen, Saint-Étienne, Strasbourg, Tours, Toulouse et Suresnes

Centres de référence et de compétence

Les examens qui permettent le diagnostic

Les dosages sanguins de : IGF1 et GH (Hormone de Croissance)

Le diagnostic de l’acromégalie se fait grâce à un test sanguin qui mesure notamment le taux d’hormone de croissance mais aussi le taux d’IGF1. L’hormone de croissance (GH ou Growth Hormone) est sécrétée de manière irrégulière par l’organisme, le test sanguin doit donc être réalisé plusieurs fois, à intervalles différents, pour établir un diagnostic définitif.

Test de freinage au glucose

Le diagnostic biologique définitif repose sur le test au glucose. Le glucose diminuant normalement la sécrétion de GH, l’administration orale de glucose permet de détecter, par des prises de sang successives, que, dans l’acromégalie, la sécrétion d’hormone de croissance reste élevée.
Autres dosages hormonaux complémentaires
D’autres hormones sont mesurées au cours des bilans sanguins. Ces tests permettent entre autres de vérifier le fonctionnement de la thyroïde, du pancréas, des glandes surrénales etc…

IRM (imagerie par résonance magnétique)

Cet examen vise à établir la présence ou non d’un adénome sur l’hypophyse. En cas de présence d’un adénome, le radiologue pourra définir la taille, la forme et les éventuelles pressions exercées par l’adénome sur les structures alentour (nerfs optiques par exemple).
Indolore. La durée varie de 15 à 30 minutes. Elle ne nécessite pas d’être hospitalisé. L’injection de produit de contraste n’est pas systématique.

Nota : Certains professionnels de santé peuvent utiliser le terme « tumeur » au lieu « d’un adénome ». Il est important de garder en tête que l’adénome hypophysaire n’est pas une tumeur maligne (cancer). On parle parfois de tumeur bénigne.

Autres examens possibles au moment du dépistage

Lors des tests, l’équipe soignante contrôlera votre pression artérielle pour vérifier la présence ou non d’hypertension (symptôme fréquent chez les acromégales).
Il peut également être demandé un examen dentaire, un enregistrement du sommeil, une recherche de syndrome de canal carpien mais aussi un examen oculaire.

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